Mes 15 indispensables pour un trek en bivouac

Vous avez envie de tenter l’expérience du trek en bivouac, mais vous ne savez pas trop par où commencer pour faire votre sac ? De la tente aux vêtements, en passant par les chaussures et l’équipement de sécurité, je vous ai concocté une petite liste de mes 15 indispensables en trek que je prends toujours avec moi, du printemps à l’automne.


Le matériel de bivouac

1.Une tente adaptée à la montagne

Vous allez me dire, ÇA PARAIT ÉVIDENT. Et oui, c’est vrai, c’est évident. Mais comme la tente c’est un peu la base de la base, je pouvais difficilement faire un top 15 du matériel pour un trek en bivouac sans en parler. Pour moi c’est essentiel d’avoir une tente de qualité, qui va me protéger du froid, du vent, ou encore de l’humidité. Car même en plein été, on peut vite passer en négatif la nuit dès qu’on est en altitude !

Mon modèle coup de coeur : la MSR Hubba Hubba NX, qui a deux avantages principaux à mes yeux. D’abord, elle est ultra légère (1,7kg), ce qui est un gros plus pour un petit gabarit comme moi. Ensuite, elle se monte en 5mn et très facilement, et c’est très appréciable à la fin d’une longue journée de marche et prises de vue.

Le petit + : pour garantir une isolation parfaite, j’utilise le tapis de sol MSR adapté à ma tente, qui me permet d’être parfaitement isolée de l’humidité du sol.


2. Un duvet (chaud)

L’erreur de débutant en montagne : penser que parce que c’est l’été, il va faire chaud tout le temps. Même principe que pour la tente, les températures peuvent vite chuter, et c’est donc important d’avoir un duvet qui va vous garder au chaud pour une nuit confort.

Celui qui m’accompagne depuis des années : le Cat’s Meow de The North Face, je n’ai JAMAIS eu froid avec (attention, je parle seulement de trek en conditions été ou mi-saison, en hiver il serait trop léger).


3. Un matelas

Clairement la chose à ne pas oublier si on veut éviter de passer la nuit sur des cailloux. L’idéal en trek est d’avoir un matelas léger et compact, pour éviter de se rajouter trop de poids dans son sac (plus c’est léger, mieux on se porte quand on doit marcher plusieurs jours d’affilée).


4. Un petit réchaud

Pouvoir manger chaud le soir, ou boire un thé avant de partir le matin, ça fait toute la différence en termes de confort. Je ne pars donc jamais sans mon petit réchaud de bivouac, pour pouvoir cuisiner et me faire mes tisanes de mamie avant de dormir.

J’ai opté pour le Jetboil Flash Carbon, tout léger et très compact, parfait pour se glisser dans le sac à dos. Son petit plus : il est protégé du vent, ce qui est plutôt pratique quand la météo est capricieuse en montagne !


5. Une frontale

Le petit truc à ne pas oublier pour éviter de se retrouver à s’éclairer au flash de téléphone le soir ! Pas besoin de s’équiper d’une frontale haut de gamme, n’importe quel modèle fera parfaitement l’affaire pour bivouaquer, du moment que vous pensez à bien recharger votre lampe ou changer ses piles avant de partir.


L’équipement de randonnée

6. Un sac à dos

La base de la base numéro 2. C’est indispensable d’avoir un bon sac à dos, suffisamment grand, mais aussi bien adapté à sa morphologie pour rester confort. Surtout si comme moi, vous marchez beaucoup, souvent avec pas mal de dénivelé, et tout le poids du matériel de bivouac ET de photographie !

Quand je pars pour plusieurs jours, je prends un sac de 50L, ce qui me laisse la place d’y ranger toutes mes affaires (même les appareils photos). Ma recommandation matos : le sac Aura 50L Osprey.

Attention : il s’agit de ma recommandation par rapport à ma morphologie, mais le choix d’un sac à dos est très personnel. Pour ma part, j’aime beaucoup la marque Osprey qui s’adapte très bien aux petits gabarits, mais n’hésitez pas à aller en magasin essayer différents sacs pour trouver celui qui vous conviendra le mieux.


Le petit + spécial photo : le Camera Cube Osprey.

Le rangement de mon matériel photo a longtemps été un dilemme pour moi : je trouve les sacs photos inadaptés à la montagne (manque de confort, pas de bonne ceinture ventrale…), mais je trouve aussi que les sacs de rando ne sont pas adaptés pour ranger le matériel photo.

Problème résolu avec ce petit gadget Osprey, qui me permet de transformer mes sacs de rando en sacs photo ! Il s’agit tout simplement d’une petite boîte de rangement, comme les compartiments que l’on retrouve dans les sacs photo, qui vient ensuite se glisser dans le compartiment principal du sac à dos, et voilà !


7. Une poche à eau

Parce que c’est super important de bien s’hydrater en marchant, je pars toujours avec une poche à eau de 2L minimum (bien plus pratique qu’une gourde). Pour la remplir, deux options : soit il y a des refuges sur le chemin, et je la remplis en y passant, soit il n’y en a pas, et dans ce cas j’utilise ma paille filtrante Lifestraw, qui m’assure de toujours pouvoir m’hydrater même si ma poche à eau se retrouve vide !


9. Des bâtons

Vos genoux, et globalement votre corps entier, vous remerciera de prendre des bâtons pour partir en trek ! Ils vous aideront dans les montées, et vous éviterons de vous ruiner les articulations dans les descentes, bref, un must have du confort.

J’utilise les mêmes bâtons en trek qu’en trail : les Distance Z de Black Diamond, très légers et très pratiques avec leur système de pliage 3 brins.



8. Des baskets

Pour randonner, j’ai abandonné depuis longtemps les grosses chaussures montantes, qui sont pour moi très inconfortables. Ça fait donc maintenant des années que je randonne en baskets, y compris pour de longs treks pouvant aller jusqu’à 100km !

Ma recommandation matos : les Hoka Mafate, testées et approuvées sur des kilomètres depuis plusieurs étés. Elles ont un amorti incroyable, qui fait que je n’ai jamais eu mal ni aux articulations, ni aux pieds, malgré la distance et le poids du sac.

En ce qui concerne le choix des chaussures, il existe un peu deux écoles : la team basket, et la team chaussures montantes. Personnellement, je pense que le choix de sa chaussure de trek est, comme celui du sac, très personnel ! Je suis pour ma part beaucoup plus à l’aise avec des chaussures de trail running en toutes circonstances, mais certains peuvent préférer plus de rigidité, et auront besoin d’un maintien cheville. La meilleure chose à faire pour choisir sa chaussure donc : ne pas forcément écouter l’avis de tout un chacun, et plutôt essayer différents modèles pour voir ce qui vous convient le mieux !

Ma recommandation pour une chaussure intermédiaire entre la basket de trail et la chaussure de randonnée : les Ultra Raptor II La Sportiva. J’ai eu l’occasion de les tester cet été, et elles présentent pour moi un excellent compromis si l’on recherche à la fois la légèreté d’une basket et la rigidité d’une chaussure de randonnée.


10. Le trio polaire/doudoune/hardshell

Je me répète mais en montagne, même l’été, on peut avoir FROID – si je le répète autant, c’est parce que j’ai trop vu de gens se geler au sommet d’une rando en short et teeshirt parce qu’ils s’étaient dit « on est en août, pas besoin d’une veste ».

Du coup indispensable pour moi d’avoir toujours des couches pour me couvrir, que ce soit au sommet ou le soir quand la température chute. Pour ça, j’utilise la technique des trois couches : une polaire fine et respirante pour l’effort, une doudoune en duvet d’oie pour une couche vraiment chaude, et une veste hardshell pour me protéger du vent et de la pluie.

Et pour éviter les coups de froid le soir, j’ai toujours au cas où un bonnet et des gants en fond de sac.

Mes recommandation matos : j’ai deux doudounes différentes selon les saisons. Pour le plein été, j’opte pour la doudoune Rab Microlight, qui a un pouvoir gonflant de 700 cuin. Et pour les saisons plus fraîches, je prends ma doudoune Mammut TAISS, qui est extrêmement chaude avec un pouvoir gonflant de 900 cuin.

Les cuin, qu’est-ce que c’est ? C’est la capacité d’isolation thermique du duvet par l’emprisonnement d’un certain volume d’air. Tout simplement, plus les cuin sont élevés, et plus votre doudoune sera chaude ! C’est donc un bon indicateur à regarder lorsqu’on achète une doudoune, puisque cela permet de savoir si elle sera adaptée aux conditions dans lesquelles on prévoit de l’utiliser.

Et enfin en troisième couche, j’emporte toujours en randonnée la hardshell Granite Crest Patagonia. Une vraie troisième couche comme on aime : très fine et souple, deux grandes poches latérales et une poche poitrine, une capuche ajustable, et bien sûr, parfaitement coupe-vent et imperméable.

Le petit + qu’on aime chez Patagonia : la marque conçoit et développe des vêtements outdoor techniques, fabriqués à partir de produits recyclés, avec comme valeur phare le respect de l’environnement.


11. Des claquettes

Alors oui, ça parait un peu ridicule dis comme ça. Mais vraiment, prenez une paire de de claquettes à mettre le soir quand vous arrivez au campement, vos pieds vous en remercieront. Croyez-moi.


12. Des vêtements pour dormir

Parce qu’il n’y a rien de plus désagréable que de dormir dans ses vêtements de randonnée sales de la journée, prévoyez une tenue spéciale nuit : un teeshirt confort, ou s’il fait froid, un legging + teeshirt en laine mérinos pour être cosy et au chaud.

Et en plus de ça, j’emporte toujours une paire de chaussettes spéciale nuit, pour pouvoir mettre mes pieds dans des chaussettes sèches et douillettes dès que j’arrive à mon campement !



Le nécessaire de survie

13. Une trousse de premiers secours

On ne sait jamais ce qui peut arriver en montagne, alors je glisse TOUJOURS dans mon sac une trousse pour gérer les petites galères : bandages, désinfectant, pansement, Doliprane… Les petits trucs de base qui peuvent être vraiment bien utiles.

14. Une batterie portable

Parce que – spoiler alert – vous ne trouverez clairement pas de l’électricité partout pendant votre périple. Alors pour éviter de se retrouver bêtement sans téléphone, je prévois toujours une batterie portable dans mon sac !

15. De la nourriture

Parce que quand même, se nourrir, c’est plutôt utile. Si je pars en autonomie complète, j’emporte des nouilles déshydratées pour mes repas du soir, une tablette de chocolat, et un stock de barres protéinées. Et si je prévois de manger en refuge, j’ai quand même toujours mes barres et mon chocolat avec moi pour les petites fringales de la journée.

Ma recommandation pour des barres qui tiennent méga au ventre : les Cliff, de vraies briques, avec ça vous êtes surs de survivre.

16. Bonus : des mots fléchés

Pour s’occuper avant de dormir, ou en attendant que le repas cuise, ou même juste pour le plaisir de se faire un petit mots fléchés face au soleil couchant, j’ai toujours mon cahier et un crayon dans mon sac (à faire en buvant la tisane, pour un vrai rituel de septuagénaire).


Bonnes randonnées !

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